Les 3 solutions concrètes pour éviter de couler !

Les parents solos sont mis à rude épreuve.

En temps normal, il est déjà difficile de tout mener de front.

Les diverses crises, économiques, sanitaires, géopolitiques n’ont de cesse de fragiliser davantage l’équilibre précaire et le budget des foyers monoparentaux.

Le défi est de taille, et sollicite des trésors de ressources pour faire face.

Avant de craquer, et à défaut de programme politique global sur le sujet, il est crucial de s’imposer quelques actions simples.

Le changement naît de la somme de petites actions.

Les petits pas construisent de grands ponts vers le changement.

Les petits pas : une stratégie plus solide que de naviguer en eaux troubles dans toutes les directions.

1.Une pause s’impose

L’une des premières actions essentielles est de s’accorder des temps de pause, un moment rien qu’à soi pour souffler.

Savoir quitter le costume du capitaine, parfois doublé de l’armure du guerrier pour prendre soin de soi, est indispensable.

Pour retrouver l’équilibre, l’éventail des possibilités est vaste :

  • méditation
  • sophrologie
  • yoga
  • coaching
  • thérapie
  • sport
  • ballades en pleine nature
  • massages
  • arts créatifs

Tout est possible tant que le but est de s’octroyer un laps de temps loin des contraintes…

Sans oublier d’accepter le soutien extérieur grâce l’entraide amicale, associative ou familiale.

Cela ne se fait pas en un jour, et il ne suffit pas de le vouloir.

Ainsi, bloquer un créneau d’une heure ou deux, de façon systématique chaque semaine permet d’ouvrir une porte sur l’écoute de ses propres besoins.

C’est un peu comme une hygiène de vie, une routine à intégrer au même titre que le RDV médical obligatoire chez l’orthodontiste pour le petit dernier.

Au départ, il semble difficile d’imaginer que faire de ce créneau vide dans l’emploi du temps.

C’est là qu’il est important de se poser les questions essentielles, les grandes oubliées du quotidien d’un parent solo :

« De quoi ai-je besoin ? »

« Comment ai-je envie de (re)prendre soin de moi ? »

A chacun ensuite d’utiliser ce créneau au mieux pour prendre le recul nécessaire, seul(e) ou à l’aide d’un thérapeute.

2.Apprendre à dire NON

Une autre action efficace, est de pratiquer le « NON » haut et fort.

En effet, l’une des difficulté du parent solo est de devoir tout assumer, tout le temps, en toutes circonstances.

Il peut alors être difficile de reconnaître ses limites et ré-apprendre à dire non. (Pourtant, vous avez dit NON plusieurs fois devant l’assiette d’épinards ou de quenelles il y a quelques années !)

Être capable de (re)poser des limites claires est une façon efficace de redéfinir son propre espace vital.

Un dossier supplémentaire refilé en douce sur un emploi du temps déjà surchargé au travail ? Il est parfois tout à fait essentiel et salvateur de dire et savoir dire NON.

Il est même considéré comme tout à fait professionnel de savoir dire stop.

Car c’est une bonne façon de signifier que vous n’avez pas l’intention de bâcler le travail.

Pensez-y : le regard des autres ne fait pas la qualité de votre travail.

Si dire non pour un dossier supplémentaire garantit que votre travail sera qualitatif, c’est VOUS qui détenez le jugement adapté.

Un caprice de plus au supermarché de votre enfant chéri ?

Là aussi, dans un moment d’épuisement, la tentation peut être grande de laisser faire pour avoir la paix et éviter le regard des autres.

Sauf que la meilleure façon de signifier à votre enfant que cela ne se reproduira plus, est d’affirmer avec fermeté que la prochaine virée au supermarché se déroulera dans le calme.

Savoir dire NON, c’est être convaincu(e) de mériter le respect.

Ces actions concrètes sont une première pierre à l’édifice de la reconquête de soi quand le navire commence à prendre l’eau.

Autant réagir avant qu’il ne soit trop tard, d’autant que les enfants ont besoin de la force tranquille de leur parent solo adoré.

3. Prendre de la hauteur

Savoir prendre du recul sur les évènements n’est pas donné à tout le monde.

Il arrive aussi de ressentir une véritable difficulté à relativiser.

C’est alors que les idées noires ont tendance à installer et la confiance en prend un sacré coup.

On se projette dans un futur miné, seul(e) pour la vie, en proie aux difficultés dans tous les domaines, avec la ferme impression qu’on y arrivera jamais.

Le moindre grain de sable prend des allures d’iceberg et menace tout l’édifice.

Avant de lâcher a barre et boire une tasse de trop, le soutien d’un thérapeute est une précieuse option.

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